Anne-Claire Lachèze
Naturopathe pour Animaux
Conseillère en Fleurs de Bach
Vétérinaire
Anne-Claire Lachèze
Naturopathe pour Animaux
Conseillère en Fleurs de Bach
Vétérinaire
1 – L’animal :
L’animal a en lui des forces d’auto-guérison. Comme l’humain, c’est lui qui se guérit lui-même. Les traitements et soins divers qui lui sont apportés sont là pour soutenir et stimuler ces mécanismes d’auto-guérison.
2 – Le thérapeute en santé animale :
Le thérapeute en santé animale joue évidemment un rôle clé dans le mieux-être de l’animal à travers les soins qu’il lui prodigue et les traitements et conseils qu’il délivre.
Il est évidemment très important que le gardien soit dans une relation de confiance avec le thérapeute de l’animal et qu’il y ait une bonne communication entre eux deux.
3 – Le gardien humain de l’animal :
Le gardien de l’animal est trop souvent oublié et a trop souvent un rôle passif dans le processus de guérison de son animal. Or le rôle du gardien est essentiel !
Il est très important que le gardien de l’animal reste dans un état d’esprit positif. Mais bien souvent le gardien se sent impuissant et démuni devant son compagnon animal en souffrance. Il est ainsi nécessaire d’impliquer au maximum le gardien dans les soins à son animal et de le mettre dans une dynamique d’acteur dans le processus de guérison ou tout au moins de mieux-être de son animal. Si le gardien pratique le magnétisme, s’il est initié au Reiki ou à toute autre type de soins énergétiques, il faut l’encourager pour qu’il en fasse bénéficier son animal. Si le gardien croit aux pouvoirs de la prière, il ne faut pas hésiter à lui conseiller de prier pour son animal. Enfin, le gardien doit être conscient que l’amour qu’il éprouve pour son animal est à lui tout seul une formidable énergie de guérison.
Il faut, autant que faire se peut, se garder de trop effrayer le gardien d’un animal malade. Il doit toujours garder de l’espoir au fond de lui, et il convient d’éviter de condamner l’animal de façon catégorique, et surtout bannir les pronostics chiffrés du genre : « Il ne reste que 3 mois à vivre à votre animal ».
Il convient également d’éviter de faire culpabiliser le gardien et en ce sens il faut être prudent avec le concept d’animal-miroir, dans la mesure où certaines personnes, selon leur personnalité et leur sensibilité, peuvent facilement se sentir responsables de la maladie de leur animal et éprouver de ce fait une grande culpabilité. Il parait évident que nous ne rencontrons pas les animaux venant faire un bout de chemin de vie à nos côtés par hasard. Comme nous, les animaux s’incarnent sur Terre pour vivre certaines situations dans la matière, dont certaines épreuves, pour l’évolution de leur âme. Ainsi, comme nous, ils subissent eux aussi des blessures d’abandon, de rejet, d’injustice, de trahison et d’humiliation. Et il se peut que par effet de résonance nous rencontrions des animaux qui vibrent les mêmes blessures que nous pour les guérir ensemble.
Pour que l’animal aille mieux son gardien doit aller bien et vibrer de belles énergies d’amour et de joie plutôt que de peur, de tristesse et de culpabilité. C’est pourquoi il est essentiel de toujours faire preuve de douceur et de délicatesse vis à vis des gardiens.
4 – L’environnement dans lequel se trouve l’animal :
Enfin, il faut garder à l’esprit que l’environnement est un facteur essentiel dont il faut tenir compte dans le cadre de la maladie de l’animal. Il s’agit ici tout autant de l’environnement physique que de l’environnement psychologique.
Concernant l’environnement physique, l’alimentation constitue la base d’une bonne santé, et comme nous, une nourriture de mauvaise qualité ou mal équilibrée est à l’origine de nombreuses affections chez nos compagnons.
Les animaux peuvent également souffrir de manque d’espace dans leur lieu de vie, de l’absence de contact avec la nature s’ils vivent en appartement.
Les perturbateurs endocriniens, les pesticides, les métaux lourds et autres polluants présents dans les aliments, dans l’eau de boisson ou dans l’environnement, affectent leur santé comme la nôtre.
Enfin, les animaux sont également sensibles à certaines perturbations géobiologiques naturelles (failles, veines d’eau souterraines…) ou artificielles (antennes relais, transformateurs EDF, WIFI…) qui peuvent eux aussi les affecter.
Pour ce qui est de l’environnement psychologique, les animaux absorbent le stress de leurs gardiens humains et ressentent les tensions à l’intérieur du cercle familial.
La présence d’un trop grand nombre d’animaux au sein du foyer peut aussi être source de stress (les chats sont particulièrement sensibles à la surpopulation).
Si leur environnement n’est pas assez riche et interactif, les animaux, comme nous, s’ennuient et dépriment.
Il est ainsi essentiel de connaître les besoins de son animal de compagnie, en fonction de son espèce, de sa race, de son âge, et de les respecter de notre mieux.