Anne-Claire Lachèze
Naturopathe pour Animaux
Conseillère en Fleurs de Bach
Vétérinaire

Les maladies des animaux
d’un point de vue holistique

Il est important de s’intéresser à l’animal malade dans sa globalité et de tenir compte de tous les facteurs pouvant provoquer les symptômes qu’il présente.

● Traumatismes

Il est évident qu’une mauvaise chute à l’origine d’une entorse, un accident de la voie publique ayant provoqué une fracture vont avoir des conséquences néfastes sur l’état général d’un animal.

● Facteurs climatiques

Une exposition prolongée à de l’air froid, tel le chien qui sort la tête par la fenêtre de la voiture au retour de promenade, peut entraîner une otite. Une baignade dans de l’eau très froide peut déclencher une diarrhée hémorragique. Le temps froid et humide est susceptible d’aggraver les douleurs provoquées par l’arthrose chez certains animaux, et les fortes chaleurs sont préjudiciables à ceux qui souffrent d’insuffisance cardiaque congestive.

● Malformations congénitales et maladies génétiques

Ces maladies sont présentes à la naissance de l’animal ou se développent et s’aggravent au fil des années. Ces maladies peuvent toucher différents organes ou systèmes, comme l’appareil locomoteur avec la dysplasie de la hanche, le système cardio-vasculaire avec de nombreuses malformations cardiaques congénitales, le système rénal avec la polykystose rénale chez le chat.

● Causes iatrogènes

Un médicament contre-indiqué, trop fortement dosé, ou encore une sensibilité particulière de l’animal à ce médicament peut être à l’origine de maladies. Ainsi, l’usage de cortisone pourra déclencher un diabète chez tel chat, la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens entraîner un ulcère d’estomac chez tel chien.

Attention également aux « médecines douces » qui n’en sont pas : par exemple, certaines huiles essentielles sont déconseillées chez le chat qui ne possède pas une catégorie d’enzyme au niveau de son foie pour les dégrader et les éliminer aussi rapidement qu’un chien ou un humain.

● Suppressions

Le terme suppression est utilisé par les homéopathes pour désigner le fait de supprimer un symptôme par la prise d’un médicament, sans traiter la cause. Non seulement le symptôme risque de réapparaître à l’arrêt du traitement médical, mais la maladie peut s’aggraver et toucher des organes plus profonds.

Les médicaments allopathiques ne sont pas les seuls responsables de suppressions. Ainsi, un médicament homéopathique ne correspondant pas à l’ensemble des symptômes de l’animal peut également causer une suppression.

● Facteurs nocifs environnementaux

Les perturbateurs endocriniens, les pesticides, les métaux lourds et autres polluants présents dans les aliments, dans l’eau de boisson ou dans l’environnement affectent la santé des animaux comme la nôtre.

Les animaux sont également sensibles aux perturbations géobiologiques naturelles ou artificielles.

● Alimentation

« Que ton aliment soit ta seule médecine. » Hippocrate

En dehors de l’ingestion d’aliments avariés et de la surconsommation de nourriture causant une indigestion, il faut avant tout s’intéresser aux troubles secondaires à de mauvais choix alimentaires quotidiens. Comme pour l’homme, une alimentation de bonne qualité et équilibrée est la base d’une bonne santé. Il ne sert à rien de donner des granules d’homéopathie, des macérâts de bourgeons d’arbres, des extraits de plantes, des Fleurs de Bach, etc., si des erreurs alimentaires sont commises. Ce serait comme construire une maison sans fondations solides. Pour être en bonne santé, un chien ou un chat doit consommer suffisamment de protéines de bonne qualité, des acides gras essentiels, des fibres, des minéraux, des vitamines… Une nourriture carencée et/ou des ingrédients de mauvaise qualité seront par exemple à l’origine de problèmes de peau ou d’affections digestives chroniques.

● Émotions

Les émotions représentent certainement une des causes essentielles des maladies chez l’animal, comme c’est le cas chez l’homme.

Ainsi, une grosse frayeur secondaire à une agression par un congénère, de la tristesse à la suite du décès d’un humain ou d’un autre animal du foyer, de la frustration liée au manque de sorties à l’extérieur, toutes ces émotions auront des conséquences sur la santé et le bien-être de l’animal.